L'affaire de diffamation d'un vigneron va faire appel
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L'affaire de diffamation d'un vigneron va faire appel

Aug 10, 2023

Et ils sont partis. Des informations ont filtré cette semaine selon lesquelles les vendanges étaient en cours dans le sud de la France. Ainsi commence le millésime 2023 – sous un nuage de conditions météorologiques difficiles (sécheresse, grêle, moisissure, etc.) à travers l’Europe au cours des huit derniers mois. Ce n’est pas encore fini, il reste encore au moins deux mois de cueillette.

Pendant que vous vous prélassez sur votre transat en attendant que les raisins approchent de leur maturité en Côte d'Or, voici quelques titres que vous avez peut-être manqués cette semaine :

Isabelle Perraud, vigneronne du Beaujolais et militante contre les abus sexuels, a fait appel de la condamnation pour diffamation qu'elle a prononcée par un tribunal de Bourges il y a deux mois (voir "Riffault gagne un procès en diffamation" dans Un incendie dans une cave dans le sud-ouest de la France) pour des accusations portées contre des personnalités de premier plan et de faible importance. -intervention vigneron de Sancerre Sébastien Riffault.

Perraud, qui gère le compte Instagram Paye Ton Pinard, a été reconnu coupable d'« imprudence coupable » en juin après avoir publié des accusations d'agression sexuelle et de harcèlement contre Riffault en 2022, et condamné à des amendes d'un peu moins de 30 000 euros.

"Quand j'ai publié le jugement, une femme m'a contacté pour me dire qu'elle avait voulu porter plainte [on ne sait pas si cela fait référence à Riffault ou à un autre individu], et qu'en voyant ce jugement, elle s'est dit : "Qu'est-ce que c'est ? point'", a déclaré Perraud à Vitisphere.com.

"Me faire taire, c'est nous faire tous taire", a-t-elle ajouté.

Cependant, dans un Tweet du 19 juillet, Perraud a annoncé qu'en l'espace de deux semaines, trois femmes avaient porté plainte pour agression sexuelle contre trois vignerons distincts de la Loire et du sud de la France. Aucun autre détail n’a été rendu public.

De son côté, l'avocat de Riffault, Eugène Bangoura, s'est montré belliqueux.

"Il est clair que Madame Perraud n'existe pas au-delà des réseaux sociaux", a-t-il déclaré. "Elle est tellement convaincue de sa vision de la réalité que, si la loi dit que les propos sont diffamatoires et qu'on ne peut accuser autrui sans preuves, elle ne peut pas l'admettre."

Selon le journal local Le Berry Républicain, le recours de Perraud a été déposé le 11 juillet et les audiences auront lieu devant la cour d'appel de Bourges.

Bien qu'aucun détail officiel ni aucune date d'audience d'appel n'aient été dévoilés, Riffault n'a pas encore (mis à part ses allégations de « fausses informations » et ses démentis généraux) répondre correctement aux nombreux rapports de harcèlement sexuel et de harcèlement détaillés dans un rapport d'enquête majeur du journal français. , Libération, publié le 6 avril. Le journal affirme également que deux femmes l'accusent de viol.

Le rapport de Libération établit également des liens entre l'associé de Riffault, Jurate Peceliunaite, et des courriels de menaces envoyés à des témoins potentiels dans l'affaire, visant apparemment à les empêcher de témoigner. Selon l'écrivain gastronomique Stéphane Méjanès, présent lors du premier procès Perraud-Riffault, une plainte relative aux courriels faisait alors l'objet d'une enquête et n'a pas été discutée à l'audience.

Cette nouvelle a été publiée la semaine dernière, mais les détails étaient rares sur le terrain. Mais depuis sept jours, on apprend que le producteur de vins du Rhône septentrional Stéphane Ogier va implanter un vignoble sur un terrain communal dans le pôle Côte Rôtie d'Ampuis, au bord du Rhône.

L'affaire a défrayé la chronique en France non seulement pour la transformation des friches communautaires en vignoble, mais aussi pour le contrat de location mis en place par le maire d'Ampuis : 12 bouteilles de vin.

"Le conseil municipal a convenu qu'au lieu d'avoir un fermage de 390 € [430 $], nous pourrions obtenir l'équivalent en bouteilles [de vin] afin de valoriser l'effort viticole de notre commune et son patrimoine viticole", Richard Bonnefoux, le maire d'Ampuis, a déclaré à la chaîne d'information française BFM.

Le premier vin du terrain, qui n'a pas encore été planté, est attendu pour 2029. D'ici là, Ogier, dont les vignes jouxtent la parcelle en question, paiera à la commune le loyer annuel de 390 € jusqu'à ce que les vignes soient en production. Dès lors, Ogier louera le terrain pour 12 bouteilles par an.